Ils rendent agressif et bête.” - Pas nécessairement.
Échec, Dames, Mots Croisés, Scrabble… Chacun les connait et chacun y a joué au moins une fois dans sa vie. Appelé également “Sports Cérébraux”, ce genre de jeux vidéo connait un énorme succès. Ils entretiennent notre cerveau, notre mémoire, notre orthographe, notre culture générale et notre vocabulaire.
Ils existent non seulement sous forme de jeu pour le PC ou la console. Les sites en ligne pour faire des mots croisés ou jouer au Scrabble sont également très présents.
Si vos parents utilisent un Smartphone ou une tablette, montrez-leur les applications téléchargeables tel que Words with Friends, qui s’apparente au Scrabble, sorti en 2009 et qui a été téléchargé plus de 50 Millions de fois. CodyCross, pour les amateurs de mots croisés, sorti en 2017 avec autant de téléchargements. Ou encore Jardin des mots, s’ils préfèrent les anagrammes, avec plus de 10 Millions de téléchargements.
Chacun triche des fois, donc montrez-leur également les avantages d’un anagrammeur ou d’un dictionnaire en ligne et vous pouvez être sûrs qu’ils ne retourneront plus jamais à leur papier et à leur stylo.
Les arguments scientifiques en faveur des jeux vidéo
Pour les parents et la société en général, les jeux vidéo sont synonyme de violence et jugés pour leur côté “abrutissant”. Néanmoins, ils font partie de notre quotidien comme les Smartphones et les Tablettes. Et il est devenu très difficile pour les parents d’en écarter leurs enfants. Ce qui a amené des scientifiques à mener des études sur leur impact.
Évidemment, comme pour chaque sujet, les jeux vidéo n’ont pas que des impacts positifs, mais leurs inconvénients ne pèsent pas très lourd face aux immenses avantages d’un usage régulier et contrôlé. Ce qui vous donne un argument de taille pour convaincre vos parents de jouer aux jeux vidéos, ou au moins de vous laisser jouer en paix.
Il a été prouvé scientifiquement que le jeu vidéo participait activement au développement du cerveau, à l’amélioration des réflexes et à l’obtention d’une meilleure capacité à appréhender l’espace, même fictif. C’est donc un avantage pour beaucoup de métiers, mais cela permet également au jeu vidéo de ralentir le vieillissement du cerveau. Il est même utilisé pour combattre certaines maladies dégénératives, puisqu’il permet de recréer des connexions synaptiques en stimulant la coordination des gestes et du regard.
Avoir un usage raisonné des jeux vidéo
Malgré tout le bien que l’on puisse dire des jeux vidéo, il ne faut pas nier que, comme toutes les activités récréatives, ils peuvent facilement empiéter sur le reste de la vie. Dans la majorité des cas où les parents se montrent réticents face aux jeux vidéo, ce n’est pas à cause d’un a priori négatif sur le média, mais bien en réaction à un usage excessif de la part de l’enfant.
La plupart des parents ne s’inquiètent pas de voir leur enfant jouer aux jeux vidéo tant qu’il travaille bien à côté et qu’il maintient une vie sociale suffisante. Avant d’essayer de convaincre vos parents de jouer, prenez le temps de vous interroger sur l’origine de leur inquiétude. Comme tout ce que l’on aime dans la vie, le jeu vidéo peut être addictif et il faut veiller à ne pas en abuser.
Le risque réduit d’épilepsieIl y a effectivement eu des cas de crises d’épilepsie répertoriés après une utilisation intensive de jeux vidéo. Le risque est donc présent, tout comme il l’est en regardant simplement la télévision, mais il est relativement rare et se manifeste essentiellement chez certaines personnes prédisposées à l’épilepsie, dites « photosensibles ». Ce risque peut être fortement réduit en évitant de jouer trop longuement ou lorsque l’on est fatigué, en utilisant de préférence un écran fonctionnant à une fréquence de 100 Hz (plutôt que 50 Hz), et en se positionnant à un mètre au moins de l’écran plutôt qu’à 50 cm. L’utilisation de consoles de poche semble également préférable (1). En ce qui concerne les phénomènes de dépendance et de repli sur soi, Benoît Virole, docteur en psychologie et en sciences du langage, explique : « La puissance attractive des jeux vidéo résulte de l’effet de proximité entre la réalité virtuelle et les processus internes de la réalité psychique. Ils proposent ainsi une sorte d’espace transitionnel entre la réalité et la réalité psychique dans lequel le sujet va forcément s’impliquer (2). » Cette implication ne conduit pas inéluctablement à une dérive toxicomaniaque, fort heureusement, et peut même avoir des vertus thérapeutiques (lorsque le jeu est utilisé comme média communicationnel). Dans les faits, seule une faible minorité va s’adonner de façon compulsive aux jeux vidéo. Selon un sondage Sofres effectué en 2004, les joueurs âgés de 15 ans et plus jouent en moyenne moins de 25 minutes par jour. Et à ceux qui pensent que la pratique du jeu vidéo rend solitaire, Patricia Greenfield, professeur de psychologie à l’université de Los Angeles, et Jean Retschitzki, professeur de psychologie à l’université de Fribourg, répondent que « la pratique de ces jeux semble au contraire comporter une dimension sociale non négligeable (3) ». En effet, ils constituent une sorte de culture commune : les enfants et les adolescents échangent des astuces pour améliorer leurs performances, jouent en réseaux, élaborent ensemble des stratégies, organisent des compétitions, etc. Il ne tient qu’aux parents d’essayer d’intégrer le cercle d’initiés.
(3) N.L. Carnagey, C.A. Anderson et B.J. Bushman, « The effect of video game violence on physiological desensitization to real-life violence », Journal of Experimental Social Psychology, sous presse.
Très bon travail,continues!
RépondreSupprimermerci houssam
SupprimerKayn al battal👌 🤝
RépondreSupprimermerci
Supprimer